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Mis en place en 2012, la Labo RFI travaille sur le son immersif à destination de la radio et de la vidéo. Xavier Gibert, chargé de l’unité, a mené un atelier sur le son binaural et son intérêt dans le rapport à l’information.

« J’active ce micro… Bienvenue dans le monde binaural. » Les yeux du public s’écarquillent et des sourires se dessinent sous les casques audio ramenés par Xavier Gibert. Pour son atelier aux Rencontres francophones de la vidéo mobile 2019, ce responsable du Labo RFI réalise en direct 30 minutes de son binaural. Son collègue est équipé d’un double micro binaural auriculaire, qui retransmet en direct les bruits et les voix tel qu’il les entend.

« Le binaural, c’est un hologramme sonore qui s’écoute au casque », poursuit Xavier Gibert. Idéal pour plonger le public dans une atmosphère impossible à vivre autrement. « Même avec la vidéo à 360 degrés, on ne peut pas regarder partout à la fois. Le son binaural permet d’intégrer un hors-champ audio au reportage pour un rapport presque physique au son », ajoute-t-il en chuchotant autour des micros.

Équipez-vous d’un casque audio pour écouter un enregistrement binaural à travers les explications de Xavier Gibert :

Une technologie déjà mûre et accessible

Bien sûr, le binaural vient aussi avec des contraintes. La personne chargée de la prise de son doit rester statique : si elle tourne la tête, l’enregistrement sonore tourne avec elle. Mais le binaural est accessible. La formation est courte, et il est possible de s’équiper avec de bons micros binauraux pour moins de 200€. Il est même possible de créer du son binaural de synthèse, sans micro omnidirectionnel, en retravaillant le son de deux pistes de micros distants d’une quinzaine de centimètres, environ l’écart entre nos deux oreilles.

L’attrait du son binaural vient de l’immersion qu’il procure : une production audio comme si on y était, avec la spatialisation propre à notre audition. Essayez par vous-même, toujours avec un casque audio, cette expérience sonore de Thomas Hercouët, vidéaste et community manager de Topito :

Arthur Gasqueres